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31 décembre 2012Si 85% de ces terminaux sont encore vendus avec un abonnement, la part des ventes ‘nues’ a été multipliée par trois cette année, avance GfK. Un indice de plus sur l’évolution des modes de consommation.
L’essor rapide cette année des forfaits sans engagement et sans terminal associé (Free Mobile, Sosh, B&You et les autres) a mécaniquement dopé le marché des ventes de smartphones nus. Mieux, selon GfK, ce segment a véritablement explosé en 2012.
Si 85% des ventes de smartphones sur l’ensemble de la distribution en France sont liées à un abonnement, les ventes de terminaux « nus » hors subvention sur les circuits de distribution grand public (Internet, Hypermarchés et Grandes Surfaces Spécialisées) ont été multipliées par trois cette année. GfK ne précise néanmoins pas le volume de ces ventes.
« Sur le troisième trimestre 2012, deux smartphones vendus sur trois sont achetés hors subvention sur ces circuits de distribution », précise Michael Mathieu, Directeur de clientèle Image et Telecom GfK Consumer Choices France.
Nu ne veut pas dire cher
Outre la locomotives des offres low-cost sans terminal associé, GfK souligne que « ces distributeurs proposent une offre très large sur les produits hors subvention, s’appuyant sur une entrée de gamme de plus en plus attractive pour le consommateur. Les produits de moins de 150 euros représentent aujourd’hui près d’un tiers des ventes sur ces circuits contre 16% en début d’année ».
Dans le même temps, les ventes de produits haut de gamme avec un prix supérieur 400 euros se maintiennent. Un constat qui contredit le discours des opérateurs qui estiment que les consommateurs ne sont pas prêts à investir autant d’argent en une fois dans un smartphone, préférant donc le système de subvention.
Mais GfK souligne que même les terminaux haut de gamme bénéficient de prix attractifs »grâce aux offres de remboursement proposées sur les différents modèles mais également aux facilités de paiements mises en place sur certaines enseignes ».
Autant de paramètres qui font que « la France est le seul pays d’Europe à connaître un tel bouleversement sur l’univers des Telecom », conclut l’institut d’études.
Thierry Barbaut