les tendances dans le digital pour 2014
13 décembre 2013L’Etat veut « moderniser en profondeur » son système d’information
5 janvier 2014Maesina International Search vient de publier sa 34 ème étude Salaires sur la rémunération des professionnels digital, marketing, vente, communication, réalisée en partenariat avec AON Hewitt.
L’étude 2014 reprend les rémunérations détaillées, fixe, variable, avantage, intéressement sur le long terme et rémunération annuelle globale de 20 fonctions les plus représentatives. Cette étude est réalisée à partir de 2791 sociétés étudiées, réparties sur cinq secteurs d’activités
La fonction digitale
Elle a encore connu en 2013 une augmentation sensible de près de 6 % en global. Les dirigeants et les managers s’en sortent le mieux avec 7 %. Les fonctions classiques du digital telles que le responsable référencement, le community manager ou le chef de projet digital voient leurs salaires progresser moins fortement autour de 5 %.
Les fonctions du digital s’intègrent de plus en plus dans les organisations avec une gestion plus classique de leur rémunération et donc de leur évolution. Même si cette fonction connaît toujours une très forte demande et un décalage avec les compétences existantes sur le marché, les hausses de salaires proposées restent mesurées et correspondent plus à la norme des fonctions connexes telles que le marketing.
De manière plus générale, la relation client est toujours au coeur des préoccupations des entreprises et le contexte économique tendu ne fait que renforcer cet état de fait. Toutefois, le CRM a connu en 2013 un morcellement très important, donnant naissance à de nouvelles spécialités (géolocalisation, brand content, social acquisition, RTB..) et l’apparition de nouveaux métiers centrés sur la » Data » (Chief Data Officer, Data Scientist, Data Analyst). Ces derniers vont bien, confirme l’étude, au-delà de l’exploitation statistique des données traditionnelles et doivent être en mesure d’exploiter les nouvelles technologies, pour permettre une meilleure interaction entre les canaux (omnicanal), de définir des modèles prédictifs en lien avec les départements études et d’améliorer l’expérience client.
L’étude comparative entre les salaires des hommes et des femmes montre par ailleur un décalage en faveur des hommes, + 5.5 % en moyenne. Ce décalage ne se vérifie pas pour toutes les fonctions. Il dépend majoritairement de la nature du poste, du type d’entreprise, et de l’âge des personnes concernées. Il est important de considérer que les sociétés supérieures à 500 M€ de chiffre d’affaires se situent traditionnellement plus dans le 3ème quartile ou 9ème décile et que la moyenne des salaires exprimés correspondent davantage aux salaires pratiqués au sein d’une structure inférieure à 100 M€.