Google Glass: « Ok Glass » le test
24 septembre 2013Apple: Nouveaux Ipad Air
23 octobre 2013A mesure que la part de marché des Lumia augmente, Nokia semble devenir de plus en plus agressif dans sa communication.
Dernier exemple en date avec une publicité comparative destinée à convaincre les professionnels de ‘switcher’ et d’abandonner leurs OS.
BlackBerry est évidemment particulièrement visé, d’ailleurs la mûre écrasée sur la publicité ne laisse guère de place au doute quant à la volonté de Nokia de décrédibiliser le canadien actuellement en difficulté.
Reste que les arguments choisis par Nokia sont dans la plupart des cas tronqués. En termes de productivité, Nokia met en avant l’intégration native d’Office et d’Outllook de Microsoft dans ses Lumia permettant d’éditer des documents et de lire ses mails dans un environnement similaire à celui du PC.
La recharge sans fil, un argument pour les pros ?
Concernant BlackBerry, Nokia joue avec les mots en affirmant qu’un abonnement à un logiciel est nécessaire alors que BB10 embarque nativement Documents to Go qui est une suite bureautique puissante. Quant aux mails, on ne peut pas dire que le canadien soit un amateur en la matière, tout comme GMail pour Android qui a fait ses preuves pour les pros.
Certes, la présence d’Office et d’Outlook est un atout de taille pour le couple Nokia/Windows Phone. Mais chaque plate-forme propose des alternatives interopérables.
Du côté de la sécurité, Nokia met en avant IRM, son gestionnaire de propriété intellectuelle qui « aide à protéger les brevets des entreprises », une fonction absente des plates-formes concurrentes.
Curieux que Nokia réduise la sécurité à ce point. N’est évidemment pas évoqué la sécurisation des échanges, des données, des applications déployées qui sont au coeur de l’environnement Blackberry qui reste encore la plate-forme la plus sécurisée pour les entreprises…
Le finlandais évoque également la recharge sans fil comme un argument de poids pour les pros… On ne voit pas très bien le rapport.
Enfin, le seul point où Nokia ne souffre pas la comparaison est la navigation avec l’intégration de différents outils notamment off-line et couvrant 95 pays. Mais pour le reste, on a du mal à croire le numéro deux mondial…