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27 novembre 2013Selon les données mises à jour par la société TeleGeography, la demande de bande passante numérique de l’Afrique devrait connaître la plus forte croissance au monde entre 2013 et 2019.
La société de consulting et de recherche sur les télécommunications, TeleGeography, vient de publier une mise à jour de ses estimations de l’évolution de la demande de bande passante au cours des prochaines années.
Selon ses calculs, la demande de bande passante numérique de l’Afrique devrait connaître un taux de croissance annuel composé de 51% entre 2012 et 2019, soit un rythme supérieur à celui de l’Amérique latine et du moyen orient qui devrait tourner autour de 37 % par an.
Selon TeleGeography, la demande des pays d’Afrique subsaharienne devrait connaître la plus forte croissance sur la période.
Elle devrait atteindre 71% par an en Angola, 68% en Tanzanie et 67% au Gabon.
Conversion numérique
Ainsi, l’Afrique poursuit sa conversion numérique à un rythme explosif. Selon les données de TeleGeography, entre 2008 et 2012, la demande mondiale de bande passante numérique a quintuplé. En Afrique, elle a été multipliée par vingt.
Néanmoins, et comme le souligne TeleGeography, si l’écart entre le continent africain et le reste du monde a diminué, l’Afrique reste encore en retard. Selon les estimations de TeleGeography, la demande africaine de bande passante devrait atteindre 17,2 Terabits par seconde (Tbps) en 2019, ce qui équivaut à un quart de la demande projetée de l’Amérique latine, et est inférieur à celle dont dispose déjà le Canada (plus de 20 Tbps).
Pourtant, avec le taux de pénétration d’internet le plus faible au monde (16%), soit 140 millions d’utilisateurs, le continent africain offre de belles perspectives de croissance dans le secteur des NTIC.
Intervention de Thierry Barbaut, rédacteur en chef d’Info Afrique sur www.I24news.tv
Câbles sous-marins
Le continent devrait d’ailleurs bénéficier de la modernisation et de l’augmentation des systèmes de câbles sous-marins connectés à l’Afrique. Aussi, les prix de la bande passante sur « autoroutes numériques » devrait baisser en conséquence.
Alan Mauldin, directeur de la recherche à TeleGeography estime, dans son communiqué publié le 31 octobre 2013 que « le prix d’une longueur d’onde de 10 Gigabits par secodne entre Johannesburg et Londres en 2019 devrait être inférieur à un quart du prix de 2012. »
Top 15
De nombreuses différences devraient néanmoins subsiter entre les États africains. En effet, les populations de certains pays africains comme Les Seychelles, la Tunisie ou l’Afrique du Sud disposent déjà d’un meilleur accès au net que les autres pays africains.
Selon les données de la Banque mondiale, les 15 pays africains où le taux d’accès à l’internet haut débit est le plus élevé au monde sont les suivants :
Pays | Nombre d’abonnés à internet haut débit pour 1000 habitants (2012) |
Seychelles | 117,15 |
Maurice | 105,72 |
Tunisie | 47,85 |
Cap-Vert | 37,80 |
Algérie | 30,45 |
Égypte | 27,24 |
Afrique du Sud | 21,82 |
Maroc | 20,91 |
Libye | 10,40 |
Botswana | 7,82 |
Sénégal | 7,29 |
Zimbabwe | 5,49 |
Gabon | 3,20 |
Swaziland | 2,68 |
Ghana | 2,52 |
Elles sont aujourd’hui plusieurs centaines, les solutions mobiles et Internet conçues par des Africains.
Gratuites ou payantes, elles ont révolutionné les habitudes au grand bonheur des utilisateurs.
Les développeurs ne se privent plus de laisser libre cours à leur imagination. Et avec raison, puisque le secteur africain des applications, déclaré très prometteur par plusieurs analystes dont ceux de l’Association mondiale des opérateurs télécoms (GSMA), ouvre une nouvelle ère pour les TIC sur le continent.
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L’impact sur la société de la téléphonie Mobile en Afrique
Dans le système de boucle retour, les téléphones mobiles en Afrique ont contribué à développer de nouveaux usages. Certains sont directement liés aux contacts téléphoniques (les « bip » d’appels) ou à l’éco-système.
Le succès, incomparable notamment en Europe, du m-paiement avec des offres comme m-pesa ou Orange Money illustre ce phénomène. D’autres modèles de partage du téléphone ou de prêts de minute renvoient à des usages séculaires en Afrique comme les tontines. Au-delà, les utilisateurs ont développé de vrais usages nouveaux qui utilisent les télécoms comme moyen de répondre à des usages précis.
Un cas typique est celui de la mise en place de systèmes d’enchères pour la vente de poissons (phénomène constaté au Sénégal, au Kenya et au-delà de l’Afrique en Asie du Sud Est). Un double phénomène s’est produit.
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