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3 octobre 2012Facebook, à la recherche de nouvelles sources de revenus, explore la possibilité de proposer des services plus haut de gamme et payants, spécialement destinés aux entreprises, a indiqué lundi la directrice d’exploitation du réseau social en ligne.
« Nous pensons à des services haut de gamme pour les entreprises », a dit Sheryl Sandberg dans une interview diffusée sur la chaîne de télévision CNBC.
Elle a évoqué des retours d’entreprises « dans le monde entier » qui « veulent davantage de notre part, il y a des choses pour lesquelles elles paieraient, qu’elles veulent que nous proposions, donc c’est une chose que nous commençons à explorer ».
« Nous n’avons pas d’annonce de produit, mais c’est quelque chose sur quoi nous travaillons », a-t-elle poursuivi.
Facebook avait déjà annoncé le mois dernier qu’il ferait désormais payer les entreprises utilisant son site pour faire des offres commerciales à leurs fans, en les obligeant à acheter des publicités en même temps.
Mme Sandberg a insisté à plusieurs reprises sur une volonté de mettre l’accent sur la « monétisation ».
Les doutes sur la capacité du réseau à monétiser sa base de membres, qui s’approche du milliard, pour gagner réellement de l’argent, sont l’une des raisons avancées par les analystes pour expliquer le plongeon de l’action Facebook depuis son entrée en Bourse en mai.
Elle prenait 1,36% à 21,95 dollars lundi, ce qui représente toujours un recul de 42% par rapport à son cours d’introduction de 38 dollars. Le patron du groupe, Mark Zuckerberg, avait lui-même reconnu le mois dernier que la performance du titre était « décevante ».
« Nous sommes évidemment déçus et vraiment surpris par ce qui s’est passé lors de l’entrée en Bourse. Ce n’est certainement pas ce que nous avions prévu », lui a fait écho lundi Mme Sandberg.
« Je crois que nous sommes une entreprise de plus de valeur aujourd’hui qu’il y a quatre mois », a-t-elle toutefois affirmé. « Nous avons investi davantage dans la monétisation, et nous proposons de bons produits, avec de bons rendements pour les annonceurs », a-t-elle assuré.
Facebook a aussi suscité de bons échos auprès des analystes avec l’annonce la semaine dernière qu’il se lançait dans le commerce en ligne, en permettant dans un premier temps à ses membres de s’offrir de petits « cadeaux ».
Thierry Barbaut