Amazon présente une nouvelle tablette Kindle Fire plus grande
6 septembre 2012Google investit 150 millions de dollars au Chili pour un centre de traitement de données
7 septembre 2012Quelle que soit la nature des documents et des flux d’information, la dématérialisation progresse inéluctablement, révèle la dernière étude publiée par Markess International. Les entreprises en profitent pour automatiser des processus encore majoritairement gérés manuellement.
Le marché français des logiciels et services IT associés à la dématérialisation ignore la crise. Il devrait croître de +14% entre 2011 et 2013 pour passer de 3,6 à 4,7 milliards d’euros.
L’éclaircissement du cadre légal et des obligations réglementaires, notamment dans certains secteurs d’activité comme le secteur public, favorisent indéniablement son essor.
Les différentes études conduites par Markess International montrent aussi que la dématérialisation tire dans son sillage d’autres projets et dynamise des segments de marché connexes (archivage électronique, gestion de processus et de contenu, certification et sécurisation, projets collaboratif…)
L’inaltérable santé de ce marché peut s’expliquer par les enjeux actuels et à venir des entreprises, notamment en matière de traçabilité (amélioration du contrôle des processus, conformité, obligations légales), au niveau de la collaboration (partage des documents, processus collaboratifs), de la réactivité (accélération des processus, réduction des délais de réponse et de traitement). Sans oublier des performances et une compétitivité accrues (meilleure qualité de service, meilleure gestion documentaire), des gains économiques (réduction des coûts de traitement, d’éditique, de distribution, nouveaux modes de consommation des ressources IT) ou, encore, une mobilité accrue (avec l’usage de smartphones et tablettes numériques).
Ces projets de dématérialisation ne sont pas sans effet, tant pour les entreprises que pour les offreurs du marché. Ces derniers doivent démontrer le ROI généré par leurs produits, apporter une richesse fonctionnelle et une ergonomie plus importante, assurer une intégration et un interfaçage avec les ERP et systèmes d’information existants, et garantir, bien sûr la pérennité de la solution.
Ainsi, malgré la crise, 62% des offreurs interrogés revoient à la hausse leurs investissements en R&D, et 71% vont recruter de nouveaux collaborateurs d’ici à 2014 afin de se doter des bonnes compétences. Enfin, les partenariats semblent inévitables puisque 78% des offreurs estiment que la taille de leur écosystème partenarial sera amenée à croître d’ici à 2014.
Pour aller plus loin :
Dématérialisation : les quatre questions fondamentales à se poser.
Bonnes pratiques, bons réflexes et erreurs à éviter quand on décide de déployer un projet de dématérialisation. par Xavier Lainé, directeur général de Primobox
La démat’ des marchés publics en question par Marie-Amélie Fenoll
(Extrait) Au niveau européen, la France se classe parmi les cinq premiers pays. Avec un objectif européen fixé à 5 % de réponses dématérialisées, le chemin à parcourir semble encore loin. Mais des pays, comme le Portugal, sont très avancés sur le sujet. « On estime à 28 millions d’euros les gains annuels de l’administration portugaise grâce à la dématérialisation », avance Olivier Demilly, dirigeant d’Odialis, cabinet conseil en dématérialisation.
Dématérialisation: quid du ROI ? par Sihem Fekih
(Extrait) Les données transitent chez le prestataire et en matière de sécurité, les directions prescriptrices craignent une violation de l’intégrité de leurs données. «Pour garantir la sécurité des flux, nous mettons à disposition de nos clients un système de certification des documents confiés. Ceux-ci sont alors cryptés, horodatés, et nécessitent de recourir à une technologie d’authentification pour les consulter ou les exploiter», explique Charles du Boullay.
Associé au tiers archiveur CDC Arkhinéo, le prestataire accomplit des services de dématérialisation pour le compte de 4000 collectivités et établissements publics. Itesoft émet une autre recommandation: s’assurer de la sécurité de l’hébergement. Il rappelle que l’éditeur doit garantir au donneur d’ordres la redondance de l’infrastructure sur laquelle repose la solution, pour prévenir des risques naturels et gérer des sauvegardes externalisées.
Thierry Barbaut